Résumé de Gamescom 2018 par AzuuRa Mi R
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- Le 02/09/2018 à 21:40
- Dans Gamescom
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Gamescom 2018, nous l'avons vécu, nous avons attendu et nous en sommes revenus. Voici le résumé de mon parcours à travers le plus grand salon du jeu vidéo européen.
Jour 1
La journée réservée à la presse est la plus importante pour nous, puisque c'est celle durant laquelle nous devons tester le plus de jeux, avant que les files d'attente deviennent interminables. Comme l'année passée, nous avons fait un rapide arrêt sur le stand Wargaming, le temps que nos bateaux et tanks sur World of Warships et World of Tanks soient détruits à la vitesse de l'éclair par des joueurs expérimentés.
Nous avons ensuite déambulé dans le hall pour arriver au stand Xbox, qui met toujours de nombreux jeux en avant. Au vu des files d'attente, nous avons commencé par PlayerUnknown's Battleground, ou PUBG pour les intimes, à travers une petite animation sympathique. Nous sommes monté dans la soute d'un avion, où un animateur nous a présenté ce qui allait suivre et l'équipement auquel nous aurions droit, avant de "sauter" de l'avion pour arriver devant une série de Xbox One. Pas de mode Battle Royale ici, mais un match à mort en équipe dans une zone très (trop ?) restreinte de la carte. N'ayant jamais joué à ce genre de jeu avec une manette et le jeu étant en allemand, les débuts de partie ont été très difficiles et nous avons réalisé un très joli suicide collectif en ayant sauté de l'avion trop tôt, hors de la zone de combat. Une réapparition et un parachutage plus loin, nous avons majoritairement pu poser nos pieds sur terre. Là, j'ai pu voir en direct ce qui se disait sur internet à propos de la version Xbox One du jeu : même en local et sur des kits de développement de la console, ce qui devrait apporter les conditions les plus stables possibles, il y avait de nombreuses baisses de framerate et micro lags. Le personnage a beau être plus détaillé que le reste, les décors sont relativement pauvres et ne sont pas digne de cette génération en terme de graphismes.
Une déception et une défaite plus tard, nous avons fait un arrêt sur Spyro : Reignited Trilogy pour un rapide essai sur un niveau remasterisé dont les mécaniques n'ont pas vieilli malgré l'âge. Ce lifting principalement graphique ne peut faire que du bien à ces jeux mythiques de l'époque, malgré le fait que pour pouvoir profiter pleinement de la trilogie avec la version physique, il faudra télécharger l'intégralité des épisodes 2 et 3 qui pèsent l'équivalent d'un jeu très gourmand tels que Grand Theft Auto V ou Forza Motorsport 7, de quoi mettre à genoux une bonne partie des disques durs des consoles.
La matinée s'est achevée sur une longue file d'attente d'une heure afin de pouvoir toucher à Ori and the Will of the Whisps. Nous avons attendu dans une petite pièce où les éclairages et la décoration donnaient un rendu très poétique à l'image du jeu. Une fois arrivés devant la console, nous avons découvert un jeu de plateforme avec des contrôles très intuitifs et une direction artistique qui force le respect, le tout dans ce qui nous a semblé une courte démonstration. Il s'agira probablement d'un must-have de cette Gamescom et j'attends sa sortie avec intérêt.
Nous avons ensuite fait une petite pause pour reprendre des forces autour d'un bon repas, avant de débuter l'après-midi sur le stand Ubisoft avec The Division 2, un TPS en coopération qui nous a présenté une mission à 4 joueurs. Encore une fois, le jeu était en allemand et il m'a fallu un peu de temps pour adopter toutes les mécaniques, mais il s'est révélé plutôt beau, intuitif et nerveux, avec de beaux affrontements et des ennemis pas toujours simples à éliminer dans des environnements beaucoup plus ensoleillés que le premier opus. Une sortie à surveiller de près. Nous pouvions par ailleurs prendre des photos dans un décor du jeu et notre Reegar s'est pris au jeu pour nous offrir ce magnifique cliché (parmi d'autres).
En tant que joueurs de Guild Wars 2, nous tenions à faire une tentative sur d'autres MMORPG présents sur le salon, à commencer par Final Fantasy XIV chez Square Enix, pour lequel nous avions réussi à tomber un boss sur deux l'année passée. Fini le DPS, j'ai souhaité essayer un rôle de soigneur mais tout ne s'est pas passé comme prévu, étant donné que la moitié des sorts présentés sur la carte de ma classe n'étaient pas présents dans ma barre de compétences. Le jeu en allemand n'aidant pas, je me suis contenté d'une poignée de sorts qui n'ont pas pu maintenir efficacement les tanks en vie sur les deux essais.
Le groupe s'est ensuite réduit et nous sommes allés dans la file de Metro Exodus, suite de Metro: Last Light. Après une heure d'attente et une courte cinématique introduisant l'histoire, on se retrouve armé et échoué sur une rive dans un environnement qui semble abandonné et que l'on peut explorer à notre guise pour trouver de nombreux détails. En avançant vers la suite de l'histoire, on ramasse une arbalète, qui couplée au fusil d'assaut, se retrouve vite à court de munition lors des affrontements face à des ennemis présents en grand nombre dans un camp. N'ayant qu'une petite demi-heure pour découvrir la démo, je n'ai pas pu utiliser les nombreuses ressources récoltées dans le système de craft, réparties dans différentes catégories.
Jour 2
L'avantage de la journée réservée à la presse, c'est qu'elle nous permet d'établir un programme pour les autres jours. Ainsi, en comité réduit, nous avons profité d'une file d'attente réduite à l'ouverture pour essayer Shadow of the Tomb Raider, le troisième et dernier épisode de la trilogie de Crystal Dynamics. La démo d'une demi-heure, et avec sélection de la langue (hallelujah !), s'ouvre sur une cinématique nous présentant un petit bout de l'histoire et nous amenant dans un temple à explorer. Ayant déjà joué aux deux opus précédents, les mécaniques semblent naturelles et les énigmes ne posent pas trop de problèmes, ce qui a aussi été le cas à de nouveaux joueurs avec qui nous avons discuté après la séance. En soi, le gameplay évolue peu par rapport aux épisodes de 2013 et 2015, de même que les graphismes - bien que ceux-ci restent très beaux - mais cette combinaison reste efficace. Il ne reste plus qu'à espérer que l'histoire réussisse à clôturer la trilogie avec brio.
10h, les visiteurs s'amassent aux portes du Koelnmesse. Il est temps d'essayer de grappiller un jeu avant que les files d'attente deviennent interminables. Je me suis donc dirigé vers ma plus grosse attente de ce salon : Assassin's Creed Odyssey. Grand fan de la série, il fallait absolument que je pose mes mains dessus lors du salon, et avec grand étonnement au vu de la traversée de plusieurs halls pour arriver à destination, je n'ai eu qu'à attendre 5 minutes pour avoir un poste. Malheureusement, je n'ai pas pu avoir accès à une version PC, les contrôles à la manette ont été très compliqués à prendre en main après de nombreuses années au clavier/souris sur cette série. J'ai néanmoins pu essayer les combats sur terre où j'ai très vite été éliminé, puis les batailles navales qui se situent entre celles de Black Flag et Origins. Celles-ci répondent plutôt bien et reprennent un système d'amélioration du bateau afin de naviguer plus facilement et calmement dans les eaux bordant les îles de Grèce. Comme à son habitude, Ubisoft déploie les grands moyens en ce qui concerne la décoration de ses stands, et j'ai pu prendre une belle photo auprès d'une statue de spartiate.
Les visiteurs ayant désormais désormais complétement envahi le salon, je me suis replié vers l'espace presse pour travailler un peu, avant de se regrouper pour aller sur le stand Blizzard pour l'après-midi. Nous avons commencé par une petite partie sur le nouveau mode solo d'Heartstone : le Labo des Casse-tête. Myalesca a pris la tablette en mains pour s'essayer à ce mode qui semble à première vue identique au reste du jeu, mais qui fonctionne à l'envers : le boss ennemi ne peut pas mourir mais doit subir le plus de dégâts possible, le nombre de points de vie lui ayant été soustrait étant notre score. Comme nous n'avons compris ce système qu'à la fin du match en voyant le tableau des scores, nous nous sommes trituré la tête à chercher une stratégie qui permettait de ne pas augmenter les points de vie du boss, en vain, pour réaliser un maigre score de 2.
Nous avons ensuite continué vers le stand World of Warcraft et sa nouvelle extension : Battle for Azeroth. L'année dernière, nous avions déjà essayé une sorte de raid sur, si mes souvenirs sont bons, Legions, et j'étais à deux doigts de m'assoupir sur le clavier en tant que guerrier. Cette année, le stand proposait différentes activités, dont un raid auquel ont participés Nico, Joeyw et Thoanny, et un mode PvE que j'ai exploré avec Myalesca. Nous étions du côté de la Horde et a priori, ce que nous avons vu était la première instance de l'extension, à savoir une bataille pour conquérir un fort et le défendre à deux reprises face à l'Alliance. Cette fois aux commandes d'un... à vrai dire, je n'en sais rien, peut-être un chevalier de la mort ou un démoniste, les noms allemands ne m'ont pas aidé. Sur une instance qui a duré une demi-heure environ, avec un groupe de 6 personnes, je n'ai pas réussi à me faire aux mécaniques vieillissantes du jeu, surtout en étant habitué au dynamisme de Guild Wars 2. Dans tous les cas, je n'accrocherai probablement et malheureusement jamais à WoW.
Pour clôturer la journée, nous avons ensuite été sur le stand Overwatch, où aucune nouveauté en jeu n'était présentée. Mais c'était pour nous l'occasion de prendre notre revanche sur l'écrasante défaite de l'année passée. Et c'est tout l'inverse qui s'est passé, puisque nous avons plié le genou très rapidement face à des joueurs vétérans. Peut-être l'année prochaine ?
Jour 3
Le programme de la journée était presque décidé à l'avance. Avec Joeyw, nous avons profité de l'ouverture pour nous rendre sur le stand de Life is Strange 2. Une demi-heure d'attente et 5 minutes de jeu plus tard, nous avons eu la bonne surprise de vivre un crash-to-desktop en refermant un placard. Nous avons repris la démo sur une autre machine pour profiter un peu de l'environnement, mais cette séquence de gameplay manquait de dynamisme et d'intérêt, même en étant habitué aux jeux narratifs. Les différents choix n'ont pas eu grande influence sur le déroulement de l'histoire, ce qui est un peu dommage aussi.
Nous avons ensuite déambulé dans les halls à la recherche d'une file d'attente courte, pour nous arrêter sur le stand de Destiny 2 et sa nouvelle extension Renégats. Le jeu nous emmène directement dans une arène sans explications (même pas en allemand, pour ce que cela nous aurait été utile), nous repoussons des petites vagues d'ennemis contrôlés par l'IA, et nous sommes dans l'incompréhension face à l'interface qui montre notre équipe comme perdante. Après la perte de la première manche, j'ai jeté un coup d'oeil sur les postes derrière nous pour voir des joueurs passer à travers un portail pour accéder à une dimension parallèle. De fait, nous arrivons enfin à ouvrir le portail en récoltant des pyramides blanches lâchées par les ennemis à leur mort et en les déposant dans une sorte de machine au centre de la carte, un peu tard cependant, puisqu'à l'intérieur de cette dimension se trouve un boss pour chaque équipe dont la mort met un terme au match. Découvrir que ce mode était un match PvP une minute avant la mort de notre boss n'a pas joué en notre faveur, vous l'aurez deviné.
Enfin, afin de finir la matinée, nous sommes passés sur le stand Sega pour essayer Fist of the North Star - Lost Paradise, un jeu qui évoquera sans doute plus de choses auprès du grand public sous le nom de Ken le Survivant. Sous les airs d'un hack'n'slash sanglant se trouvent de nombreux aspects de RPG, dont de nombreuses quêtes secondaires récupérées en se baladant en ville. Sur le petit quart d'heure d'essai, la majorité du temps a été réquisitionnée par les combats, que j'ai trouvé extrêmement répétitifs pour ma part. A défaut d'avoir trouvé autre chose, je n'ai fait que spammer la touche de coup de poing et d'activer le coup spécial lorsqu'il était disponible, celui-ci déclenchant une QTE pendant le combat et qui diffère selon l'ennemi et sa position. Amusant cinq minutes, mais pas mon style.
L'après-midi s'est en grande partie passée en compagnie de l'équipe d'ArenaNet et de la communauté GW2 avant de les retrouver au Meet & Greet plus tard dans la soirée. C'était un réel bonheur de rencontrer des fans de tous horizons et de discuter avec l'équipe qui était franchement sympathique et avec qui nous avons pu partager un bon repas dans la joie et la bonne humeur. Nous avons tous pu repartir avec un magnifique verre Path of Fire du plus bel effet. La loterie n'a pas été généreuse avec nous, mais un couple de lecteurs du LBM qui a eu la chance de participer à l'événement est tout de même reparti avec une édition collector de GW1 dédicacée et je suis content d'avoir pu partager leur bonheur !
Jour 4
Equipe réduite pour cette dernière journée, la veille ayant été éprouvante. Nous nous sommes dirigés vers Rage 2, la suite du FPS post-apocalyptique de Avalanche Studios, présent sur le salon sous la tutelle de Bethesda. C'est sur un stand baigné de rose fluo que nous avons essayé le jeu, qui était quant à lui plutôt sombre. Nous avons pu compléter le tutoriel explicatif des pouvoirs du héros, envoyé par une sorte d'armée pour aller pulvériser des punks dans des lieux délabrés. Pas particulièrement novateur au niveau des mécaniques présentées, mais l'ambiance semble plutôt forte, ce qui explique sûrement l'engouement autour du titre.
Nous avons ensuite fait un nouveau crochet vers le stand Sega pour essayer Valkyria Chronicles 4, le nouvel épisode d'un grand nom du tactical-RPG. La démo démarre sur une courte introduction des personnages principaux, et utilise le premier combat pour présenter chacune des mécaniques du jeu. Ce combat fini, un journal nous est présenté avec différentes chroniques menant vers différents affrontements en conditions réelles et qui sont plutôt intéressants, le tout joliment exposé avec la direction artistique très caractéristique de la série.
Avant de dire au revoir au salon, nous avons été faire un tour du côté des studios indépendants, ceux-ci étant beaucoup moins sollicités pendant les journées de forte affluence. De nombreux noms se sont bousculés, mais pour n'en garder qu'un, je ne citerai que Lost Ember qui fut probablement mon coup de coeur du côté indépendant. La direction artistique fait des merveilles et le tout est très bien accueilli par le gameplay. J'attends cette sortie avec impatience.
Conclusion
Alors, cette Gamescom ? Relativement bonne, il n'y a pas de doutes, même si je l'ai trouvée un peu en deçà de l'année passée et plus avare en grosses annonces. Après, il ne faut pas oublier que l'année 2017 a été l'une des plus généreuse dans le milieu du jeu vidéo et que l'on retourne sur un rythme plus conventionnel pour cette année 2018. J'aurais aussi aimé essayer beaucoup plus de choses, mais beaucoup de titres ont des files d'attente vraiment trop longues y compris pendant la journée réservée à la presse, dû au fait qu'il n'y a pas assez de machines à disposition et à des démos qui sont souvent fixées à une demi-heure.
C'était également une nouvelle occasion de retrouver les autres membres de l'équipe du LBM et des autres communautés (GW2.fr et GW2Shop cette année) pour partager de bons moments ensemble !
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